Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
30 juin 2010 3 30 /06 /juin /2010 15:00

Paysages volcaniques et superbes plages isolées caractérisent le Parc naturel de Cabo de Gata-Níjar, au Sud-Est de l'Andalousie. Probablement un des seuls espaces de côte méditerranéenne resté vierge. C'est là que le Traquet rieur a trouvé à se loger, dans une infractuosité de la falaise, avec vue sur la mer et insectes à profusion dans la végétation désertique alentours pour nourrir sa nichée.

 

plage-cabo-de-gata sylvain-richier

 

traquet-rieur-3 sylvain-richier

 

traquet-rieur-2 sylvain-richier

 

traquet-rieur-1 sylvain-richier-copie-1

Partager cet article
Repost0
28 juin 2010 1 28 /06 /juin /2010 20:30

Une fois n'est pas coutume dans ce blog, je met de côté le temps d'un article les beaux paysages et les petits oiseaux. Le guide du routard mentionnait que l'on pouvait apercevoir les "invernaderos" depuis le Mulhacén. Effectivement, depuis les "septs lacs", on avait bien aperçu une immense tâche blanche au bord de la mer, dans la direction d'Almería :

 

serres vues du Mulhacen sylvain-richier

 

Mais comme toujours de loin, on ne se rendait pas bien compte de l'ampleur que pouvait avoir la plus grande concentration de serres au monde, produisant plus de 3 millions de tonnes de légumes par an...

C'est quelques jours plus tard que l'on a aperçu de plus près ces bâches de plastique à perte de vue le long du littoral...

 

serres zoom1 Sylvain-Richier

 

...qui ne s'interrompent que pour laisser apparaître une ville, une route, un camping :

 

serres zoom2 Sylvain-Richier  

Ces photos se passent de commentaires, je vous laisse imaginer les conséquences sur l'environnement de cette catastrophe écologique en cours. Alors repensez à ces images si de belles fraises espagnoles hors saison vous font de l'oeil au rayon de votre supermarché

Partager cet article
Repost0
17 juin 2010 4 17 /06 /juin /2010 18:03

Au détour d'un chemin des Alpujarras, à proximité d'une ferme, un zorro en maraude !

Vite ! Sortir l'appareil du sac, changer d'objectif, et...

...plus de zorro !

Quelques instants d'attente fébrile sans bouger. M'a-t-il entendu arriver ? Va-t-il repasser plus loin ?

Au moment de remettre le sac sur le dos pour repartir, mi-déçu mi-heureux de cette rencontre furtive, le renard réapparaît à une vingtaine de mètres, montant tranquillement vers moi sans m'avoir vu. Alors que je me pose la question de la stratégie à adopter pour tenter une photo discrète, il bondit brusquement sous un buisson pour en ressortir avec un campagnol !!! Il a été tellement vite qu'il a également attrapé au passage une branche qui dépasse de sa gueule. Ce n'est pas son premier campagnol mais c'est ma première belle observation de renard à cette distance, d'où un certain émoi de ma part...

L'animal poursuivant son chemin dans ma direction, je sens bien que la découverte de l'intrus est imminente, et la fin de l'observation aussi. Une haie nous sépare encore et rend improbable un cadrage esthétique à la volée. Plus que quelques mètres avant le nez à museau...

Le passage de la silhouette de l'animal dans une trouée de la végétation me pousse à tenter ma chance. Clic :

 

zorro-renard Sylvain-Richier

 

L'unique déclic de mon boitier signera la fin de cette belle rencontre, maître renard préférant déguster sereinement son repas loin de l'objectif...

Reste juste l'instantané que je vous livre ici pour la petite histoire, plus que pour la qualité de l'image.

(Renard roux, ou "Zorro comun" en espagnol...)

Partager cet article
Repost0
14 juin 2010 1 14 /06 /juin /2010 10:15

Dans les Alpujarras, au pied du Mulhacen, plus haut sommet de la péninsule ibérique avec ses 3481 m, la Sierra Nevada porte bien son nom. Il est assez dépaysant de commencer l'ascension sur ce versant sud, dans un milieu méditerranéen très sec, mais parcouru par de multiples "acequias" (canaux de récupération de l'eau des torrents), pour finir les pieds dans la neige !

Après avoir croisé loriots, pie-grièche à tête rousse, bruant fou, fauvette passerinette, aigle royal, ainsi que quelques bouquetins ibériques pendant la montée, c'est une multitude d'accenteurs alpins profitant des "éclosions" d'insectes de la fonte des neiges qui nous accueille à 3000 m, autour des "septs lacs", objectif de la randonnée.

Le coup de cœur ! (à chercher dans le paysage...)

 

montee Sierranevada Sylvain-Richier

 

montee2 Sierranevada Sylvain-Richier

 

festin Accenteur alpin Sylvain-Richier

Partager cet article
Repost0
6 juin 2010 7 06 /06 /juin /2010 22:42

Un petit périple en Andalousie me donne l'occasion de reprendre le fil de mes petites chroniques. De Grenade au parc national de Cabo de Gata en passant par la Sierra Nevada, il ne s'agissait pas d'un voyage destiné à la photo nature mais le hasard faisant bien les choses, et l'appareil n'étant jamais bien loin, j'ai ramené quelques observations sympas à découvrir dans les prochains articles.

En attendant, quelques éléments de "décor" et un coucou à Carmen et David.

Hasta luego !

 

Alhambra Sylvain-Richier

L'Alhambra, Grenade.

 

Sierra nevada Sylvain-Richier

Sierra nevada

 

desert-de-Tabernas_Sylvain-Richier.jpg

Désert de Tabernas

 

playa de los Genoveses Sylvain-Richier

Los Genoveses, Cabo de Gata

Partager cet article
Repost0
10 août 2008 7 10 /08 /août /2008 14:18
"C'est souvent quand on ne s'y attend pas que l'on fait les plus belles observations !"

Voici une anecdote tirée de la semaine dernière passée en canoë sur la Loire qui vérifie l'adage en question :

7h53, on commence le petit déjeuner tranquillement en pensant à la belle journée qui s'annonce. Quant un sillage familier apparaît le long de la berge à quelques distances. Non, on ne rêve pas, c'est bien notre pépêre castor qui rentre de sa nuit et qui va passer à nos pieds sans s'en rendre compte pendant qu'on savoure tartines et jus d'orange. Il est bien temps pour lui de rejoindre ses pénates, le soleil est déjà bien levé. 
Savoureux moment inattendu avant de ranger les affaires et de reprendre la route ("le fleuve" devrais-je dire !) vers Blois.






























Certains esprits facétieux pourraient dire que cette observation n'était pas si fortuite en faisant remarquer que l'arbre au pied duquel nous étions installés n'avait pas était rongé par des mites :






























Certes, mais ce bien bel indice n'était pas de toute première fraîcheur non plus et n'avait donc logiquement pas été pris au sérieux pour espérer une telle visite matinale.

Il fut par contre la veille au soir à l'origine d'une intense réflexion sur la localisation du bivouac dont voici un petit extrait :

"- C'est sympa ce coin, on est un peu en hauteur, la vue est belle.
- Oui, ça a l'air tranquille, vu les orties et les ronces qu'il y a derrière, on ne risque pas d'être dérangé.
- En plus, y a de l'herbe, ça nous changera du sable !
- Euh, mais t'as vu l'arbre là-bas, j'ai pas trop confiance, imagine qu'il tombe dans la nuit !
- Tu crois ?
- ...
- C'est vrai qu'ce serait couillon, surtout vu le boulot qu'je fais !
- ...
- Oui mais bon, regarde, il est mort depuis belle lurette et pourtant il est encore debout. Il n'a plus de feuilles qui peuvent faire prise au vent, à mon avis, on ne risque rien.
- Hum...
- Et puis la météo est bonne normalement cette nuit, il n'y aura pas de vent.
- Normalement...
- ...
- On peut p't être se reculer un peu quand même, en enlevant quelques ronces ?
- ...
- ...
- D'accord, de toute façon, vu l'heure qu'il est, on ne va pas repartir pour chercher un autre endroit, on est vanné.
- Adjugé !"

Et comme l'atteste ce message, la nuit se passa finalement sans soucis. Ou presque. Le risque n'était pas celui qu'on croyait : une des branches de l'arbre était le reposoir privilégié d'une chouette Hulotte qui l'avait choisi pour pousser la chansonnette...
C'est sympa mais ça fait de belles poches sous les yeux au réveil !
Partager cet article
Repost0